Le terme artefact est souvent associé aux ruines archéologiques et aux reliques anciennes. Pourtant, dans le développement de logiciels, le terme artefact fait référence aux informations-clés nécessaires lors du développement d’un produit. On ne peut comprendre ou appliquer la solution Scrum sans connaître les termes « sprint », « back log », « user story » ou « story point ». Ce jargon a l’air complexe au premier abord, cependant, il ne faut pas se laisser effrayer. Dans cet article, on vous éclaire sur ce que représentent les artefacts Scrum.
Le backlog produit
Le backlog produit est une liste des nouvelles fonctionnalités, améliorations, corrections de bogues, tâches ou exigences de travail nécessaires pour créer un produit. Il est compilé à partir de sources d’entrée telles que le support-client, l’analyse des concurrents, les demandes du marché et l’analyse commerciale générale.
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Le backlog produit est un artefact « en direct » dans la mesure où il est mis à jour à la demande lorsque de nouvelles informations sont disponibles. C’est un backlog interéquipes qui est maintenu et organisé par le propriétaire du produit entre les cycles de sprint et à mesure que de nouvelles idées surgissent. Il contient des tâches qui étaient autrefois dans un sprint actif, mais dont la priorité a été supprimée et déplacée vers le backlog.
Le sprint backlog
Le sprint backlog est un ensemble de tâches de backlog de produit qui ont été promues pour être développées lors du prochain incrément de produit. Les sprints backlogs sont créés par les équipes de développement pour planifier les livrables pour les incréments futurs et détailler le travail requis pour créer l’incrément.
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Les sprints backlogs sont créés en sélectionnant une tâche dans le backlog produit et en divisant cette tâche en éléments de sprint plus petits et exploitables. On prend un exemple de tâche comme « construire une page de panier » qui nécessite de nombreuses sous-tâches de conception et de développement. Le backlog produit abrite la tâche principale. Parallèlement, les tâches de support comme « créer une maquette de conception visuelle de panier d’achats » ou « programmer les sessions de panier d’achats » sont hébergées dans le sprint backlog.
Le sprint backlog est mis à jour pendant la phase de planification de sprint Scrum. Des tâches de sprint plus petites telles que la conception et le développement sont attribuées aux équipes concernées. Si une équipe n’a pas la capacité de fournir toutes les tâches de sprint, les tâches de sprint restantes seront en attente dans le sprint backlog pour un futur sprint.
L’incrément de produit
Un incrément de produit correspond aux livrables-client qui ont été produits en effectuant des tâches de backlog de produit pendant un sprint. Il comprend également les incréments de tous les sprints précédents. Il y a toujours un incrément pour chaque sprint et un incrément est décidé lors de la phase de planification Scrum. Un incrément se produit si l’équipe décide de libérer le client. Les incréments de produit sont incroyablement utiles et complémentaires.
La user story
Une user story est comme une carte d’identité qui définit la fonctionnalité ou la tâche qu’il y a à développer. Cet artefact a pour objectif de réduire au maximum les possibilités d’interprétation des consignes écrites.