Le choix du statut juridique est une étape importante lors de la création d’une entreprise. Parmi les options disponibles, vous pouvez choisir la SAS (Société par actions simplifiée) ou la SARL (Société à responsabilité limitée). Chacune de ces formes juridiques présente des avantages et inconvénients qui lui sont spécifiques. Découvrez-les dans cet article afin de choisir celle qui convient le mieux à votre activité.
Plan de l'article
Nombre d’associés
Pour tout entrepreneur qui souhaite créer une entreprise, le choix du régime social et des statuts est une phase capitale. Qu’il s’agisse d’une SAS ou d’une SARL, il est essentiel de comprendre les avantages et les inconvénients de chaque statut juridique. Par exemple, dans une SARL, le nombre d’associés est limité à 100. En revanche, il n’y a pas de limite dans une SAS.
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Par ailleurs, ces deux formes juridiques requièrent de respecter les règles sociales et fiscales pour éviter des problèmes à l’avenir. Pour créer une entreprise, il est donc important de bien réfléchir sur le choix du statut et de la structure de celle-ci. Un autre aspect essentiel concerne la rédaction des statuts. Ces derniers doivent être clairs et précis pour éviter les litiges entre les associés.
Responsabilité des associés
Les formes juridiques telles que la SARL ou la SAS, définissent les règles de fonctionnement de l’entreprise ainsi que les responsabilités des associés. Dans une SARL, leur responsabilité est limitée au montant de leur apport en capital. Par contre, dans une SAS, ils sont libres d’établir les règles de responsabilité à suivre.
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Par ailleurs, créer une entreprise implique également de rédiger des statuts. Ces derniers constituent le document de référence à consulter en cas de litige entre les associés. En outre, comprendre le régime social des associés et les implications sociales de la création d’une société est essentiel pour assurer la pérennité de l’entreprise.
Fonctionnement de la société
La SAS offre plus de flexibilité dans son fonctionnement, contrairement à une SARL. En effet, cette souplesse s’observe dans la répartition des pouvoirs et des voix entre les associés. En revanche, dans une SARL, les pouvoirs sont répartis selon les parts sociales de chaque associé.
En ce qui concerne la gestion de l’entreprise, dans une SAS, elle peut être assurée par une personne physique ou morale. Par contre, dans une SARL le gérant doit être une personne physique. Si vous souhaitez jouir d’une certaine liberté pour gérer votre société, optez pour la SAS.
Apports en capital
Un autre élément important à prendre en compte lors de la création d’une entreprise concerne les apports en capital. Selon que vous choisissiez une SARL ou une SAS, les règles diffèrent en termes d’apports. Dans une SARL, la possibilité est offerte aux associés de faire des apports en numéraire ou en nature. En revanche, seuls ceux effectués en numéraire sont autorisés dans une SAS.
Par ailleurs, l’évaluation des apports en capital est assurée par un commissaire aux apports. Ceci est valable pour les deux types de sociétés. Aussi, le montant des apports faits par chaque associé doit être clairement mentionné dans les statuts de l’entreprise. Il en est de même pour leur mode de libération et leur échéancier.
De plus, le régime de sociétés régit les modalités d’apports en capital. Il définit les règles de fonctionnement et les obligations sociales de l’entreprise.
La SAS et la SARL sont des formes juridiques qui présentent des avantages et des inconvénients. Le choix de l’un ou l’autre de ces statuts dépend de la situation de chaque entreprise et de ses objectifs à long terme. Pour prendre la meilleure décision, il est recommandé de consulter un expert-comptable ou un avocat spécialisé dans le droit des affaires.
